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La vie sur la route : Tout vendre pour devenir des nomades

Le 19 novembre 2021 — Modifié à 18 h 16 min le 19 novembre 2021
Par Julien B. Gauthier

Tout vendre pour vivre dans un van à longueur d’année, voilà ce qu’un couple d’Alma a décidé de faire en 2019. Été comme hiver, Émile et Sylvie Tremblay parcourent l’Amérique du Nord afin de vivre leur rêve de nomade à la découverte de paysages nouveaux.

Même s’ils vivent dans un espace plutôt restreint, c’est tout un monde empreint de liberté qui les attend à chaque voyage.

« Nous sommes des nomades. Nous n’étions jamais à la maison de toute façon. On a souvent déménagé et ce n’était jamais dans une optique de rester plus que deux ans à la même place. On n’est pas capables de ne pas bouger », explique Émile Tremblay.

En 2019, le couple a pris la décision de vendre leur maison, leurs meubles et toutes leurs possessions. Une initiative qu’ils ne regrettent pas.

« C’était notre rêve. Quand on s’est débarrassés de nos meubles et nos biens, que nous sommes allés en porter à la maison de quartier, c’était tellement soulageant », ajoute Sylvie Tremblay.

Maintenant, le couple n’a pratiquement plus de possession, outre des objets de valeurs entreposés chez leurs parents. Ils n’ont que leur fourgonnette, leur chien qui les accompagne dans chaque périple et le strict minimum.

Été comme hiver

Émile et Sylvie ont eux-mêmes aménagé leur véhicule en 2019 de façon autodidacte. Dans leur Mercedes-Benz Sprinter, on y retrouve toutes les commodités : douche, toilette, poêle et réfrigérateur.

Un panneau solaire leur permet également de recharger la batterie et d’être en pleine autonomie lorsqu’il fait beau temps.

C’est d’ailleurs en janvier 2020 qu’ils sont officiellement devenus des « nomades ». Ils se sont rendus en Floride, en Louisiane et au Texas, mais leur périple a été freiné par la pandémie en mars 2020.

Le froid du Québec ne les a pas empêchés de continuer à vivre dans leur véhicule dès leur retour. Ils ont d’ailleurs vécu leur premier hiver complet l’an dernier, avec son lot de défis, surtout à -20 °C.

Communauté

Selon Émile Tremblay, le plus gros atout de ce mode de vie, c’est la communauté omniprésente sur les routes.

« Partout où on va, il y a des gens comme nous. On se reconnait, on se salue, on se montre nos fourgonnettes. On s’est fait des amis avec qui on est rentrés en contact. On a voyagé avec des gens rencontrés sur la route ».

Quant aux désavantages, il y en a très peu, selon eux. S’ils s’ennuient de leurs proches lorsqu’ils sont sur la route et ils avouent qu’un « bon bain chaud » ne serait pas de refus!

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