Fermée depuis le l’été 2021, la Résidence pour aînés Le Pionnier d’Hébertville pourrait avoir une nouvelle vocation. Un comité citoyen chargé de se pencher sur l’avenir du bâtiment a récemment fait une première proposition au gouvernement du Québec.
À l’heure actuelle, il n’est cependant pas possible pour le maire d’Hébertville, Marc Richard, de divulguer les détails de la proposition en question.
« Ce qu’on recherche présentement, c’est que le bâtiment puisse continuer d’être vivant dans notre milieu », résume-t-il.
Le comité a parallèlement déposé une demande de subvention de 6 M$ afin de pouvoir procéder à la réfection de l’immeuble.
« Que ce soit au niveau des châssis ou de l’électricité, c’est l’ensemble du bâtiment qui est à revoir. »
Les différentes requêtes du comité ont été portées à l’attention de la ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Andrée Laforest, qui soutient que « ce projet-là doit absolument aller de l’avant. »
« On est en attente de réponses, mais je suis très optimiste dans ce dossier-là », indique pour sa part Marc Richard.
Advenant que le gouvernement réponde favorablement aux demandes, il ajoute que des discussions seraient alors entamées avec le CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean, l’actuel propriétaire de la résidence.
« Présentement, ils considèrent ça comme un édifice excédentaire. Alors il faudra voir si le CIUSSS pourrait pas nous le céder. Éventuellement, il va aussi falloir créer une corporation pour s’occuper de l’administration de la nouvelle organisation. »
Le CIUSSS a confirmé que la cession du bâtiment était effectivement une possibilité, mais que cela devrait se faire selon « certains critères ».
« Présentement, nous ne pouvons pas nous avancer sur une prise de décision. Nous suivons ce dossier de près », précise Amélie Gourde, conseillère en communication pour le CIUSSS.
Fermeture
Cela fera un an le 1er juin prochain que la Résidence Le Pionnier a fermé ses portes. 24 places y étaient disponibles en ressources intermédiaires (RI) au premier étage, tandis qu’une résidence pour personnes aînées (RPA) de 12 places était hébergée au deuxième.
La Résidence Le Pionnier a dû mettre fin à ses activités après que ses places en RI aient cessé d’être subventionnées. La résidence avait alors perdu un appel d’offres gouvernemental.
« C’est une autre organisation qui l’a remporté [l’appel d’offres], alors les places ont été relocalisées là-bas. Mais en perdant cette aide financière, on n’avait plus la possibilité d’opérer l’édifice. On a donc dû fermer le volet RPA aussi. »