Actualités

Temps de lecture : 1 min 48 s

Saint-Nazaire

La construction de la nouvelle caserne reportée

Yohann Harvey Simard
Le 11 juillet 2025 — Modifié à 14 h 00 min le 11 juillet 2025
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

L’augmentation des coûts de construction affecte les projets de plusieurs municipalités au Québec, dont celle de Saint-Nazaire, qui apprenait récemment que la construction de sa nouvelle caserne avait été reportée à 2027-2028. 

C’est ce dont a été informé la mairesse de l’endroit, Johanne Lavoie, par le biais d’une lettre du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH).

La municipalité avait déposé une demande dans le cadre du Programme d'amélioration et de construction d'infrastructures municipales (PRACIM) afin de faire financer à plus de 70 % la construction de sa nouvelle caserne, évaluée à près de 4 M$.

Toutefois, à la suite d’une réévaluation du MAMH, le projet a baissé dans l’ordre des priorités et devra attendre à l’année 2027-2028. Le début du chantier était initialement prévu pour 2025-2026.

Selon Johanne Lavoie, le report du projet pourrait entraîner des coûts supplémentaires, d’une part en raison des coûts de construction qui risquent d’augmenter d’ici là, et d’autre part du fait que la caserne actuelle pourrait nécessiter des travaux d’entretien entre-temps.

L’ancien hôtel de ville devra attendre

La caserne de Saint-Nazaire se trouve actuellement dans le même bâtiment qui hébergeait autrefois l’hôtel de ville, au coin de la route 172 et de la 1ère avenue. La mairie, quant à elle, a été transférée dans la Maison du citoyen de Saint-Nazaire il y a trois ans, laissant vacante la majeure partie de l’ancien l’hôtel de ville.

La municipalité se retrouve donc avec un bâtiment quasi-fantôme en plein en son centre, ce qui n’est pas souhaitable pour son image.

« Ça a commencé à nous tracasser, les conseillers municipaux et moi, dès le déménagement de l’hôtel de ville. Le problème, c’est que tant que le déménagement de la caserne ne sera pas fait, on ne pourra pas aller de l’avant avec nos projets pour l’ancien hôtel de ville », explique la mairesse.

Pour le moment, le conseil municipal n’a pas encore d’idées claires quant à ce qui pourrait être fait de l’ancien hôtel de ville. Changement d’usage, démolition, aucune option n’est exclue.

Les petites localités doivent se serrer les coudes

Selon Johanne Lavoie, les petites municipalités devront collaborer davantage à l’avenir de façon à pouvoir amortir les coûts grandissants, tant pour les infrastructures que pour les services aux citoyens ou pour l’administration. Une démarche a d’ailleurs été entreprise en ce sens par Saint-Nazaire.

 « Il faut faire plus de choix qu’avant, ça c’est sûr, et nous avons la responsabilité de bien administrer l’argent des contribuables. C’est pour ça qu’il faut se diriger vers une restructuration, et on y travaille en ce moment. Nous avons entre autres un projet avec Labrecque visant à partager les ressources humaines matérielles. »

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES