Chroniques

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Femmes en affaires - par Guylaine Aubin, esthéticienne

Le 23 mars 2011 — Modifié à 00 h 00 min le 23 mars 2011
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Le régime d’épargne protéiné n’est pas un régime dangereux. Pour la simple raison que la protéine n’est pas un principe actif. Quand on prend une protéine, ce n’est pas comme quand on prend un médicament. La protéine est tout simplement un complément alimentaire. Quand vous mangez 100 g de viande, vous n’avez pas 100 grammes de protéines, mais environ 15 grammes de protéines seulement. Il y a 65 grammes d’eau, du tissu conjonctif, des graisses saturées et 15 grammes de protéine. Mais sur les 15 grammes de protéines, votre corps ne va assimiler que 10 à 12 grammes seulement.  C’est la raison pour laquelle je préconise des sachets de protéines, car dans un sachet, il y a environ 20 grammes de protéines. Comme ce sont des protéines de hautes valeurs biologiques, votre corps va en assimiler presque la totalité.

Pourquoi la diète protéinée plus qu’une autre?

Premièrement, parce que l’on maintient la masse musculaire. N’oubliez pas que le muscle, c’est le moteur qui brûle les calories. Deuxième­ment, et c’est là la raison la plus importante, on sait maintenant que, quelle que soit l’origine de la prise de poids, il y a toujours un dénomina­teur commun qui est un dysfonctionnement de l’insuline et du pancréas.

Explication : L’insuline est l’hormone qui est fabriquée par le pancréas lorsqu’on mange du sucre, rapide ou lent. La personne qui est en surpoids, lorsqu’elle mange du sucre, son pancréas va fabriquer beaucoup plus d’insuline qu’il n’en faut.

 Conséquences :

1) Cette insuline va mettre son taux de sucre non pas à un taux normal, mais en négatif. Elle aura tendance à faire de l’hypoglycémie et voudra encore du sucre.

2) Mais parallèlement, l’excédant d’insuline qu’elle a produite va la faire grossir, car comme mentionné précédemment, l’insu­line c’est l’hormone qui fait grossir.

Tout se passe comme si son pancréas fonctionne comme un moteur qui surchauffe.

Il faut donc arrêter d’alimenter ce moteur, le laisser se reposer pour le régler, et ensuite le faire repartir et il fonctionnera mieux.

C’est exactement la même chose que je vous propose de faire avec votre pancréas.

Si vous laissez le pancréas se reposer, il va récupérer et le corps va pouvoir se régénérer.

Tant que nous n’avons pas compris que chaque livre a son histoire, nous risquerons de reprendre les livres perdues.

La femme a deux histoires.

Son histoire hormonale, la puberté, la pilule, la grossesse et la ménopause. Mais il y a aussi l’histoire de la vie. En général, on prend du poids dans des périodes de déplaisir plutôt que dans les périodes de plaisir. C’est le système des vases communicants. Lorsque le plaisir et le moral sont en haut, le poids est en bas.

Lorsque le plaisir est en bas, le poids est en haut. Cette place du plaisir est extrêmement importante dans un régime. Aucun équilibre dans notre vie ne peut être obtenu de manière durable sans plaisir. Ce qui fait que la première notion que je réintroduirai dans la diététique une fois que vous aurez perdu vos livres, c’est la notion de plaisir. Je ne peux pas vous stabiliser après la perte de poids avec seulement «trois petits pois et un haricot vert». On va manger normalement et de tout. Vous apprendrez comment gérer les écarts.

 

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