Faits divers

Temps de lecture : 1 min 17 s

Une tragédie ferroviaire est évitée de justesse à Roberval

Le 15 août 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 15 août 2014
Par

TRAIN. Au début de la soirée de mardi (12 août), n'eût été la vigilance du chef de train, un affreux drame serait survenu dans le secteur urbain de la Ville de Roberval, alors que le train a été arrêté in extrémis avant d'écraser un individu étendu en travers sur la voie ferrée.

Jean-Michel Genest, directeur de la Maison Mitsubishi de Roberval, a été l'un des témoins de l'incident.

«Je me trouvais dans le stationnement du garage lorsqu'on a entendu le train siffler à fond pendant un très long moment. J'ai alors demandé à l'un des employés d'aller voir ce qui se passait. Celui-ci a alors vu le chauffeur du train tenter de raisonner l'individu qui était couché littéralement en travers de la voie ferrée. Après quelques claques, l'individu s'est ressaisi, mais en attendant que l'on appelle la police, l'individu est parti en titubant».

Les policiers ont ratissé le secteur pendant une bonne période, avant de lui mettre la main au collet. L'individu âgé d'une vingtaine d'années a été conduit à l'hôpital de Roberval.

«Les gars sur le train ont été très alertes, souligne Jean-Michel Genest, et ils ont réussi à arrêter leur convoi 100 mètres avant l'accident fatal. Ils ont fait une très grosse job. Le collègue du chef de train tremblait comme une feuille pendant toute la durée de l'incident».

Le train est demeuré sur place jusqu'à 21 h 30, le temps de permettre aux employés de faire une vérification de tout le matériel ferroviaire. « Lorsqu'un train actionne ses équipements d'urgence, une unité spéciale est détachée sur les lieux pour réajuster les équipements du train. Fort heureusement, lorsqu'un convoi s'apprête à traverser la Ville de Roberval, la vitesse des trains est sensiblement ralentie, puisque par le passé, plusieurs accidents ont été dénombrés sur le territoire. Cette fois, ça s'est bien terminé», de conclure avec soulagement Jean-Michel Genest.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES