Sports

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Une pyramide de développement fructueuse!

Le 27 juillet 2010 — Modifié à 00 h 00 min le 27 juillet 2010
Par laurie fortin

À voir l’augmentation de 70 joueurs que connaît actuellement la 7e saison de mini-football, la pyramide de développement que l’on tente de créer au sein de toute la commission scolaire fait des petits.

Le mini-football vit actuellement une superbe progression avec 240 joueurs inscrits cette saison, un symbole des nombreux efforts consentis au cours de la dernière année par différents partenaires. De ce nombre, quelques dizaines terminent leur primaire et évolueront l’an prochain avec les équipes des écoles secondaires.

Coordonateur du mini-football et technicien en loisirs au Pavillon Wilbrod-Dufour, Pascal Néron explique que tous les intervenants de la commission scolaire ont élaboré une stratégie commune dans le but de solidifier la structure de ce sport. Créée cette année, la Table des techniciens en loisirs de la commission scolaire est le bon exemple de cette volonté commune d’avancer dans la même direction. «On s’est assis et on a discuté ensemble. On a une vision très claire de ce que l’on souhaite pour nos jeunes. Dès le primaire, ils sont en droit de recevoir un entraînement et des équipements de qualité et ce jusqu’au Cégep. Avec Steves [Simard], on veut créer une pyramide de développement à travers les institutions scolaires. Ça va jusqu’à uniformiser les termes utilisés pour qu’ils comprennent tous», renchérit-il. «Pour améliorer le sentiment d’appartenance, on a commencé cette année à appeler les jeunes par le nom de leur équipe secondaire. S’ils viennent du nord par exemple, on les nomme les Tigres. Ils se sentent davantage impliqués», explique Pascal Néron.

Ce dernier met aussi en évidence le partenariat établi avec le Collège d’Alma et son directeur général Jean Paradis.

Football «Benjamin A»

Avec la présence de quatre équipes «Benjamin A» alors qu’il y avait trois ans que ce nombre ne s’était pas vu, on peut croire en une expansion future du sport. «Il faut développer une masse de joueurs au primaire pour être en mesure de former des équipes au secondaire. On a volontairement formé deux équipes au PWD pour qu’elles soient plus équilibrées et que la compétition soit plus saine. Les joueurs de secondaire I obtiennent plus de terrain. La réapparition d’une ligue Benjamin A, en soit, c’est quelque chose! Je me promenais sur le terrain et je trippe de voir réapparaître ces chandails là!», lance Pascal Néron en précisant aussi que les règlements ont été changés pour que tous les joueurs bénéficient d’une place similaire sur le terrain, peu importe leur gabarit. Il faut dire qu’à cet âge, les tailles et poids peuvent être très différents. Par exemple, on oblige le jeu par la passe, au moins une fois sur quatre.

La structure de développement mise de l’avant prévoit aussi que les joueurs ayant évolué au PWD, dans le programme de football, au cours des dernières années retournent dans leur secteur et redonnent à la relève. C’est ce que l’on peut apercevoir dès cette saison avec la présence de 45 entraîneurs sur les Plaines vertes, pour la plupart des joueurs des Lynx «Juvénile AA» ou du «Cadet A». Une formation leur a été donnée

La finale de la ligue de mini-football aura lieu le 13 juin et le Jamboree, cette grande fête autour du football, le lendemain.

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