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L’orthopédiste Guy Harvey en a vu de toutes les couleurs

Yohann Harvey Simard
Le 10 décembre 2022 — Modifié à 10 h 02 min le 10 décembre 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le médecin spécialiste Guy Harvey le dira à qui veut l’entendre : il « adore sa job ». Néanmoins, il admet que ses 30 années de pratique en tant qu’orthopédiste ont parfois été éprouvantes.

C’était notamment le cas lorsqu’il était de garde en traumatologie où, parfois en pleine nuit, il était appelé à traiter en urgence une panoplie de blessures.

« Un moment donné, au jour de l’An, il y a une maman et un papa qui avaient eu un accident de voiture en allant d’un party à un autre. La maman est décédée, et durant 11h de temps, j’ai eu à remonter le papa, qui avait de multiples, multiples fractures », raconte-t-il, précisant que ce fût là sa plus longue et difficile intervention chirurgicale en carrière.

« Mais plus difficile que la chirurgie, ça a été le moment où j’ai dû annoncer au papa que sa femme était morte… »

Éprouvant, mais passionnant

Malgré les cas difficiles, c’est la même raison qui poussait l’orthopédiste à se lever chaque matin : offrir les meilleurs soins possibles à ses patients. Tout au long de sa carrière, le médecin spécialiste d’Alma affirme qu’il s’est fait un devoir de rester à l’affût des avancées de sa discipline.

« Moi, avant d’aller en médecine, j’avais une formation scientifique. Alors, j’ai toujours eu à cœur de me tenir à jour pour offrir aux gens de la région une médecine orthopédique à la fine pointe. J’ai toujours pensé qu’il n’y avait pas de raison pour que les gens qui habitent dans les périphéries doivent se contenter d’une orthopédie de second ordre. »

C’est ainsi que lui et ses collègues orthopédistes prenaient régulièrement part à des congrès et procédaient fréquemment à une revue de la littérature récente.

« On suivait la vague, nous n’étions jamais en retard. Nous avons même réussi à faire des choses innovantes qui ne se faisaient pas encore en ville. »

En l’occurrence, Guy Harvey et ses pairs sont notamment parvenus à mettre au point des prothèses unicompartimentales pour les genoux, prothèses qui n’avaient pratiquement pas d’équivalent à l’époque.

Importante évolution

Par ailleurs, il était particulièrement important pour Guy Harvey de se tenir bien informé, l’orthopédie ayant connu une évolution remarquable au fil des ans.

Grâce aux progrès technologiques, explique-t-il, les chirurgies sont devenues beaucoup moins invasives, notamment depuis l’arrivée de l’arthroscopie.

Ainsi, des cicatrices qui pouvaient autrefois mesurer plusieurs pouces se résument aujourd’hui à trois petites entailles à peine visibles lorsque refermées.

D’importantes avancées ont aussi été réalisées quant aux prothèses elles-mêmes. S’étant considérablement raffinées, elles permettent maintenant de corriger certaines blessures sur lesquels il était auparavant impossible d’intervenir.

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