Afin de faciliter le recrutement du personnel électoral pour l’élection municipale du 2 novembre 2025, la municipalité de Métabetchouan–Lac-à-la-Croix a décidé d’augmenter la rémunération offerte aux employés électoraux.
Une résolution en ce sens a été adoptée le 1er octobre dernier dans le but de rendre plus attractifs les différents postes qui, selon Marie-Hélène Boily, directrice générale de la Ville, ont été particulièrement difficiles à combler cette année.
« Lorsque l’on a fait le processus de recrutement, il ne faut pas se le cacher, on n’a pas eu de file d’attente. », explique-t-elle.
Une hausse de 15 %
Dans le but d’assurer une cohérence entre la rémunération versée pour différentes tâches au sein de la municipalité et celle versée aux employés électoraux, la Ville a d’abord procédé à une lecture de ses grilles salariales, ce qui a permis de révéler plusieurs disparités.
« On s’est rendu compte qu’il y avait des salaires qui n’étaient pas très hauts. », souligne Marie-Hélène Boily. « Nous avons des étudiants, l’été, qui ont des taux horaires plus élevés que ce qui aurait été remis aux personnes qu’on aurait engagées pour les élections. », précise-t-elle à titre d’exemple.
En effet, outre certains rôles particuliers, la rémunération de base pour plusieurs postes à combler s’élevait à 16,10$ l’heure, l’équivalent du salaire minimum au Québec.
Afin de fixer des taux horaires plus attractifs, la municipalité a donc poursuivi sa réflexion en procédant à une analyse comparative avec d’autres villes de la région, comme Alma, Roberval et Saint-Félicien, qui avaient récemment ajusté la rémunération de leur propre personnel électoral.
« On s'est un peu aligné sur le travail qui avait été fait par ces municipalités-là, puis on a établi qu'avec 15 % d’augmentation, on ferait en sorte de proposer quelque chose d’un peu plus intéressant pour notre personnel. », explique la directrice générale.
Un ajustement qui porte fruit
Selon Marie-Hélène Boily, grâce à l’ajustement salarial, la municipalité peut maintenant compter sur une équipe électorale complète en vue du scrutin. « C’est venu confirmer les personnes qui avaient donné leur nom », dit-elle.
Marie-Hélène Boily se dit également consciente que la question de la rémunération devra être revue périodiquement en fonction de l’augmentation du salaire minimum.
« Je pense que dans quatre ans, il va falloir se rasseoir pour se dire : la rémunération proposée, avec un certain pourcentage d’augmentation du coût de la vie, est-ce que ça tient encore la route? », conclut-elle.