Alors que son gouvernement entame la dernière année de son mandat, la ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Andrée Laforest, espère pouvoir mener à terme les différents dossiers amorcés d’ici la fin de 2022.
« On souhaite que cette année, il y ait une certaine livraison des projets sur lesquels on a travaillé depuis trois ans », affirme-t-elle.
La ministre caquiste fait notamment mention du dossier de l’Internet haute vitesse, service auquel plusieurs secteurs de la région n’ont toujours pas accès.
« Il y a eu plusieurs résidences qui ont été connectées. Maintenant, il reste des enjeux, comme à Saint-Gédéon ou à Shipshaw, mais on travaille fort pour que tout le monde soit connecté d’ici cet automne », insiste-t-elle, rappelant qu’il en va d’une promesse faite par son parti.
Autoroute Alma-La Baie
Andrée Laforest espère également que le projet de l’autoroute Alma-La Baie puisse enfin être amorcé en 2022, ou qu’à tout le moins, le choix du tracé soit fixé une bonne fois pour toutes.
« Le débat se termine en 2022! On ne veut surtout pas commencer un autre mandat en ne sachant pas si on le fait au sud ou au nord, » affirme-t-elle, laissant entendre que le Ministère des Transports pourrait trancher sur la question dès ce printemps.
De plus, elle rappelle que la nouvelle autoroute permettrait de mettre fin à des enjeux de sécurité à Saint-Bruno, notamment à l’intersection des routes 169 et 170.
« Présentement, il y a beaucoup de citoyens qui disent qu’il y a trop de trafic qui passe dans la ville et qu’il y a trop d’accidents l’hiver. Alors au niveau sécurité, il faut vraiment avancer dans ce dossier-là. »
MRC Maria-Chapdelaine
La ministre se croise les doigts pour que les travaux d’agrandissement du bloc opératoire de l’hôpital de Dolbeau-Mistassini puissent aller de l’avant cette année.
Rappelons que la première pelletée de terre se fait toujours attendre alors que plusieurs contrats de services ont été octroyés en 2020.
À la suite d’une demande émanant de la municipalité de Normandin et de la MRC, Andrée Laforest soutient que des démarches sont en cours afin de permettre aux travailleurs étrangers d’occuper les logements vacants de certains HLM du secteur GÉANT.
« Il faut changer la réglementation parce que lorsque les gens habitent un HLM, ils doivent être résidents permanents. » Or, poursuit-elle, il arrive souvent que les travailleurs immigrants ne possèdent pas ce statut puisque leur présence est temporaire.