Désireuse de démocratiser l’accès à son territoire, la Zec des Passes investit 165 000 $ en vue de l’implantation de trois nouvelles unités d’hébergement de type prêt-à-camper.
Deux des trois mini-chalets, communément appelés « pods », seront prêts à accueillir les visiteurs à compter du 10 août.
Conçues pour être clef en main, les maisonnettes disposeront de tout le nécessaire pour que leurs locataires puissent passer un séjour confortable en nature.
L’ajout de ces nouvelles unités d’hébergement s’inscrit en continuité avec l’aménagement l’an dernier d’espaces de courts-séjours pour petits véhicules récréatifs (VR).
« Si tu fais du van life ou que tu as une tente-roulotte et que tu es plus autonome, ce sont beaux sites à de superbes endroits », fait valoir Frédérick Gagnon, directeur de la Zec des Passes.
Une Zec pour tous
Selon ce dernier, ces nouveautés visent à démocratiser l’accès au territoire de la Zec.
« La Zec a développé un créneau qui s’adresse à une clientèle plus diversifiée pour les types de camping. On part de loin, on n’avait même pas de panneaux avant. Tu partais à ton chalet et tu avais un chemin minimalement entretenu. Maintenant, on veut diversifier les services pour bonifier l’offre et faciliter l’accès au territoire pour tout le monde », explique-t-il.
C’est également dans cette optique que la Zec dispose dorénavant d’une cartographie, celle-ci étant mise à la disposition des visiteurs afin qu’ils puissent plus aisément s’orienter sur le vaste territoire.
Rappelant qu’un pavillon d’accueil y a été érigé il y a quelques années, Frédérick Gagnon affirme que la Zec possède désormais une « offre récréotouristique complète ».
Financement
Bien que ses quelque 900 membres lui assurent un financement somme toute décent, la Zec des Passes souhaite néanmoins varier ses sources de revenus.
« Ce qui est important pour une Zec, c’est son autofinancement. Alors il ne faut pas toujours s’appuyer sur les membres qui payent des droits d’accès, de pêche et de chasse parce que la Zec va mourir d’elle-même », soutient Frédérick Gagnon.
« Donc le meilleur outil pour éviter ça et s’autofinancer, c’est d’offrir les services que les membres utilisent à la population en général », conclut-il, faisant référence au développement du volet récréotouristique.