Le fleuriste Racine Karé pourra offrir une meilleure expérience à sa clientèle grâce à ses nouveaux locaux plus spacieux de la rue Sacré-Cœur, à Alma.
Auparavant situé au coin de l’avenue Champagnat et de la rue Harvey, la boutique déménageait récemment au 435 rue Sacré-Cœur dans des locaux deux fois plus grands du centre-ville.
Grâce à cet espace supplémentaire, le fleuriste pourra notamment augmenter son volume d’achat et ainsi offrir de meilleurs prix à ses clients, explique Rébecca Rouleau, copropriétaire du commerce avec Kathy Doucet et Martin Harvey.
« Vu qu’on n’avait pas de place, on commandait presque à mesure qu’on vendait! C’était difficile d’offrir des prix compétitifs, mais là on va pouvoir! »
Elle ajoute que la grandeur des locaux permettra aussi d’avoir plus de variétés de plantes et de fleurs en magasin.
Un investissement de 60 000 $ a été nécessaire au déménagement. Racine Karé a aussi pu compter sur l’appui de la propriétaire du bâtiment Chantale Tremblay et profiter d’une subvention de 8 000 $ via le Fonds de soutien et de développement d’Alma (FSDA).
Défi des fleuristes indépendants
Depuis une vingtaine d’années, le domaine de la fleuristerie a perdu des plumes au Québec et ailleurs en raison de la compétition féroce des grandes surfaces, notamment des épiceries et des chaînes comme Walmart, obligeant plusieurs fleuristes à fermer boutique.
Mais ce n’est pas la fin des fleuristes indépendants pour autant, estime Rébecca Rouleau. Elle constate que de plus en plus de gens reprennent l’habitude d’aller chez le fleuriste en raison de la qualité supérieure des plantes et des fleurs qui s’y vendent.
« Les gens le voient bien que les roses qu’ils achètent au Maxi, ils ont la tête tombante et qu’elles ne restent pas belles très longtemps. Et d’un autre côté, ils voient aussi que nos bouquets, eux, ils vont s’ouvrir et durer de deux à trois semaines à cause de notre façon de couper les tiges et de prendre soin des fleurs. »
Miser sur le corporatif
Outre les ventes faites aux particuliers, Rébecca Rouleau dit vouloir développer la clientèle corporative de Racine Karé.
« On veut plus cogner aux portes des entreprises parce que c’est un beau marché, mais c’est un marché qui, j’ai l’impression, n’a pas encore le réflexe d’acheter local, et c’est ce qu’on veut les inciter à faire. »
Celle qui est également copropriétaire des Serres Dame Nature et des Herbes du Lac rappelle que les entreprises achètent des fleurs dans le cadre d’évènements tels que des départs à la retraite ou simplement pour offrir en cadeau à leurs employés.