L’entreprise Construction Blackburn et Fils commence l’année 2022 sur les chapeaux de roues. Elle a déjà des contrats en cours et à venir d’au moins 30 M$, dont une construction de huit logements à Alma évaluée à près de 2 M$ et un contrat historique de 25 M$ à Québec.

Alexandre Blackburn n’a jamais rien vu de tel depuis 2009.

« On ne se le cachera pas, ici à Alma, il est difficile de trouver des logements neufs ou des logements, tout court. Ça répond vraiment à un besoin. Je vois plein de gens, dont plusieurs qui arrivent de l’extérieur, d’aussi loin qu’Ottawa et j’en ai même vu de la France. Les gens reviennent en région et ça prend des logements ».

Amorcée peu avant Noël, la construction du bâtiment de huit logements de type 4 ½ sur la nouvelle rue René-Gagnon, dans le développement domiciliaire derrière l’hôpital, devrait être complétée en juillet. Un quartier qui selon Alexandre Blackburn est très prisé et recherché particulièrement par du personnel de la santé qui travaille à l’hôpital.

« J’ai déjà trouvé preneurs pour la location de sept logements et le huitième ne devrait pas tarder. La demande est forte et c’est pour pourquoi on a d’autres projets sur la table. On veut construire un autre édifice de six logements, à Naudville, dans le secteur des rues Melançon et Desmeules. Ça devrait se concrétiser l’an prochain », mentionne Alexandre Blackburn.

Un tournant

La construction d’un édifice à logements en cours à Québec, sur le boulevard Henri-Bourassa, est un projet majeur pour l’entrepreneur général dont les bureaux sont situés à Alma, dans le secteur de Saint-Cœur-de-Marie.

« On retrouvera 88 appartements répartis sur huit étages, on pourrait même dire 11 étages en incluant les trois niveaux souterrains. Une première phase du projet doit être livrée en juillet prochain et la seconde en septembre ».

À 25 M$, c’est le plus gros projet à ce jour pour Blackburn et Fils. Les travaux ont commencé en juin dernier et une équipe de cinq à sept employés est affectée à ce contrat, en plus d’une quarantaine de travailleurs en sous-traitance.

D’ailleurs, Alexandre Blackburn considère déjà l’année 2022 et ce méga-contrat à Québec de tournant pour son entreprise.

Pour ce qui est du recrutement de la main-d’œuvre, une rareté aussi chez cette entreprise, Construction Blackburn et Fils s’estime quand même chanceux.

« La lutte est féroce, toutes les entreprises recherchent de la main-d’œuvre. Il faut une main-d’œuvre qualifiée. Certains partent et d’autres intègrent nos installations. Ça s’équilibre pas mal, mais il reste toujours quelques postes à combler.

Et pour une entreprise comme Blackburn et Fils qui vit une croissance, le défi demeure entier. L’entreprise compte actuellement une douzaine d’employés.