Samedi, 07 décembre 2024

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La Marine navale vient en aide à la Traversée

Trois bateaux participent à la sécurité sur le lac Saint-Jean

Jean Tremblay
Le 01 août 2024 — Modifié à 13 h 45 min le 01 août 2024
Par Jean Tremblay - Journaliste

Encore cette année, trois bateaux de la Marine navale et 20 marins de la réserve ont contribué à la Traversée internationale du lac Saint-Jean pour assurer la sécurité des nageurs sur le Piékouagami.

Les trois embarcations de 24 pieds, équipées d’une coque rigide et qui peuvent atteindre 20 nœuds (70 km à l’heure), ont accompagné les nageurs, le vendredi, à l’occasion du Marathon de la relève et le samedi pour la Traversée du lac Saint-Jean.

« Pour le Marathon de la relève, nous déployons un cordon de sécurité. On soutient l’organisation en rendant sécuritaire le parcours des nageurs. Nous empêchons les embarcations de s’approcher trop près des athlètes », explique la Maître de 1re classe, Laurraine Maltais-Tremblay, qui occupe les fonctions de recruteur à la Réserve navale Saguenay où est basé, au vieux port de Chicoutimi, le Navire canadien de sa Majesté (NCSM) Champlain qui compte 180 membres d’équipage.

Sécurité des nageurs

Cette collaboration entre les militaires et la Traversée existe depuis une dizaine d’années.

« Par contre, depuis cinq ans, nous déployons plus de bateaux et davantage de membres d’équipage », mentionne la Maître de 1re classe.

Le scénario est différent pour la Traversée du samedi. Très tôt le matin, les bateaux partent de Roberval pour se rendre à Péribonka.

« À Péribonka, nous partons en même temps que les nageurs. Par contre, compte tenu du grand nombre de nageurs, nous ne pouvons procéder de la même façon que nous le faisons pour le Marathon de la relève. Souvent, on nous assigne un ou deux nageurs à suivre durant tout le parcours. »

Elle ajoute : « Nous effectuons de la surveillance. Lors du retrait d’un nageur, on peut le transporter. Par contre, nous ne faisons pas office de bateau médical. Ce n’est pas notre rôle. Par contre, on peut amener un nageur sur le bateau qui assure les soins médicaux. »

Recrutement intensif

À la Réserve navale, comme dans tous les autres secteurs d’activités militaires, on manque de personnel.

« Mon travail en ce moment consiste à réaliser plusieurs activités de rayonnement et de visibilité pour expliquer aux jeunes les opportunités qu’on peut leur offrir. Beaucoup d’efforts sont mis de l’avant. Depuis un certain temps, on observe une recrudescence de postulants. Nous, on enrôle des personnes qui ont entre 16 et 57 ans. Parmi les avantages, on paie 50% des coûts pour leurs études postsecondaires jusqu’à concurrence de 8 000 $ par année », conclut Laurraine Maltais-Tremblay.

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