Denis Lévesque n’a jamais resté longtemps au même endroit professionnellement. Cette bougeotte a commencé dès ses débuts dans la région. Sa voix a résonné à plusieurs antennes de Dolbeau à Chicoutimi.
« J’ai fait beaucoup de radio au Saguenay-Lac-Saint-Jean et je suis passé par plusieurs stations. Je ne quittais pas un micro parce que je n’aimais plus ça, seulement j’aime ça changer de place. Je n’aime pas la routine. J’ai besoin de défis, de vivre de nouvelles choses », raconte l’animateur d’expérience.
CHVD à Dolbeau, CHRL à Roberval, CKRS à Jonquière, CJMT à Chicoutimi, même au journal l’Étoile du Lac à Roberval, nommez-les! Denis Lévesque a toujours eu un micro ou une plume, partout où il est passé.
« Je suis un animateur. J’aborde une foule de sujets, je rencontre des tas de gens, je donne la parole à tout le monde. En fait, je me définis comme un communicateur. J’ai besoin d’être en contact avec les gens ».
Attaché à sa région natale
Il sait bien qu’un jour il prendra sa retraite, mais n’est pas inquiet. Tant et aussi longtemps que la santé le lui permettra et qu’il aura la passion, Denis Lévesque va continuer d’exercer le plus beau métier du monde. Et avec son projet de podcast qui doit prendre les ondes ces jours-ci en baladodiffusion, sa motivation est au plafond. La retraite peut attendre encore.
Denis Lévesque est passé du lac Saint-Jean au lac Memphrémagog, dans la région de l’Estrie, où il demeure maintenant.
« Je n’habite pas sur le bord de l’eau, mais de chez moi j’ai une très belle vue du lac Memphrémagog. »
Fidèle en amitié, Denis Lévesque l’est tout autant à ses racines. Il est fier de sa région. Le bruit des vagues du lac Saint-Jean résonne toujours dans ses oreilles.
« Mes deux-trois meilleurs amis sont au Lac et on se voit au moins une fois par année. J’aime retourner à Roberval. Je passe devant la maison familiale où j’ai vécu, je vais au cimetière me recueillir auprès de mes proches disparus. Je vais visiter le Zoo aussi et je fais du bateau sur le lac Saint-Jean », confie-t-il.
Il n’y a pas seulement l’adrénaline qui coule dans les veines de Denis Lévesque, l’eau du lac Saint-Jean aussi.