Deuxième victoire pour Edoardo Stochino qui en était à sa sixième participation à la Traversée Internationale du Lac St-Jean. L’italien a rallié la rade de Roberval 6h55m05s après avoir pris le départ de Péribonka pour y franchir les 32 kilomètres réglementaires et repartir dans son pays avec une bourse de 7 500 $ US.
Dès le départ c’est l’argentin Franco Ivo Cassini qui a pris la position de tête. La première partie de la Traversée a été marqué par une lutte entre Cassini et le gagnant de l’édition 2018 et Edoardo Stochino de l’Italie qui se sont tour à tour échangé la première position.
Il aura fallu attendre, à la moitié du trajet, vers 12h, pour voir Stochino prendre ses distances de l’argentin qui rapidement s’est creusé une avance insurmontable, en route vers le fil d’arrivée.
« Je me suis amusé. Pour moi, nager dans de l’eau froide et des vagues ça ne me cause aucun problème. La Traversée Internationale du Lac St-Jean est la plus belle compétition. C’est celle que je préfère », a déclaré le vainqueur, tout souriant et en excellente forme, quelques minutes après avoir été chaudement applaudi par les milliers de spectateurs entassés dans les gradins de Place de la Traversée.
Des problèmes urinaires ont eu raison de Franco Ivo Cassini qui a été dans l’obligation de prendre des pauses répétées pour terminer au 2e rang.
Chez les dames, la Française Morgane Dornic a grimpé la première marche podium pour une deuxième fois consécutive, après avoir terminé première en 2019. Elle a rallié les deux berges en 7h19m10 devançant sa plus proche rivale Pilar Geijo de l’Argentine.
Début difficile et retraits
Conditions météo difficiles pour les nageurs qui ont dû composer, dès le départ, avec une température de l’eau de 67e Fahrenheit dans la rivière Péribonka. Dame nature a ajouté dans son cocktail une légère pluie et des vents de 20k à l’heure. Des facteurs qui ont imposé des défis de taille pour débuter le marathon.
Par la suite la traversée s’est faite sous un couvert nuageux, sans précipitation avec des vents de 20km et des rafales approchant les 30km. Quelques timides rayons de soleil ont fait leur apparition en début d’après-midi.
Retraits
L’argentin Damian Blaum qui a démontré victime d’une crise d’asthme dès le départ a été le premier nageur retiré des eaux du Piékouagami moins d’une heure après le signal de départ. Âgé de 41 ans, le nageur en était à sa 19e participation donc 5 retraits au 32 kilomètres de la Traversée Internationale du Lac St-Jean.
Après deux heures de nage, le français Bertrand Venturi a été le deuxième à cesser de nager.
Le lac Saint-Jean demeure intraitable. Sur les 14 athlètes (9 hommes et 5 femmes) qui ont pris le départ sur la rivière Péribonka à 8h30 il en restait 10 (5 hommes et 5 femmes) après un peu moins de trois heures de compétition.
Au total, quatre hommes ont été retirés des eaux de la 68e Traversée Internationale du Lac St-Jean.
Bourses égales
La 68e édition a permis aux participants, contrairement aux années précédentes de participer à deux compétitions distinctes, une pour les hommes et une pour les femmes. Pour une première année, le montant des bourses était les mêmes dans chaque catégorie avec un total de 55 000 $ US en bourses.