La résidence privée pour aînés (RPA) Villa d’Alma inaugurait aujourd’hui sa nouvelle unité de soin. Aménagée au coût de plusieurs centaines de milliers de dollars, celle-ci permettra aux résidents de demeurer dans leur milieu de vie plus longtemps.
C’est là l’objectif premier de l’unité, insiste la propriétaire de l’établissement, Caroline Fradet.
« Au fil des ans, on a vu beaucoup de couples être obligés de se déchirer parce que le conjoint ou la conjointe n’était plus capable de rester ici. C’est crève-cœur de voir de gens qui sont parfois ensemble depuis 50 ans se séparer comme ça parce qu’il y a en un qui perd son autonomie. Alors, si des résidents veulent rester ici jusqu’à leur dernier jour, je crois que c’est important de leur donner les services qui rendent ça possible. »
En effet, grâce aux services supplémentaires qu’elle offre, l’unité de soin permettra aux résidents de la Villa d’Alma qui ont vu leur état de santé dépérir depuis leur arrivée de rester plus longtemps dans la résidence, un endroit familier où ils sont aux côtés de leurs êtres chers.
D’ailleurs, un certain nombre de logements sera réservé aux résidents de la Villa d’Alma afin que ces derniers puissent y déménager lorsque le besoin s’en fait sentir.
Le coût des loyers sera fixé au cas par cas en fonction des soins que requièrent les résidents. Les prix pourront aller de 2500 $ à 5000 $ par mois. Un rapport qualité/prix « très raisonnable », indique Caroline Fradet faisant référence au coût moyen des RPA de la région.
L’unité de soin a nécessité l’embauche de sept employés additionnels, soit six préposés aux bénéficiaires et une infirmière.
Conversion de l’aile #1
Il n’a pas été nécessaire d’agrandir la Villa d’Alma pour mettre en place l’unité de soin, qui a été aménagée à même l’aile #1 de la résidence.
Tout comme l’aile #1, donc, l’unité de soin comprend 37 logements. Ceux-ci ont cependant été modernisés pour répondre aux exigences d’une unité de soin de grade 4.
L’unité de soin se distingue surtout par le fait qu’on y retrouve une salle de bain doté des équipements nécessaires pour assurer l’hygiène des personnes à mobilité réduite ou en perte d’autonomie. À elle seule, la salle de bain représente un investissement d’environ 230 000 $.
De plus, contrairement aux ailes régulières, l’accès à l’unité de soin est sécurisé. Une mesure visant à notamment éviter que les personnes avec des problèmes cognitifs ne s’égarent, et que celles avec des limitations physiques ne se blessent, explique le gestionnaire de la RPA, Daniel Leblond.