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La passion de restaurateur tatouée sur le coeur

Alexandra Gilbert
Le 15 mars 2022 — Modifié à 15 h 07 min le 15 mars 2022
Par Alexandra Gilbert - Directrice numérique

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Un parcours atypique pour le copropriétaire du Restaurant-Bar Mario Tremblay

Sébastien Rodrigue, copropriétaire depuis bientôt un an du mythique Restaurant-Bar Mario Tremblay à Alma, la Brasserie comme les gens la surnomment, a du sang de restaurateur qui lui coule dans les veines, comme son oncle et son père. Une passion qui va au-delà d’une carrière.

L’homme d’affaires dispose d’une feuille de route pour le moins impressionnante. Tour à tour, il a appris, au départ sur le tas, avec des restaurateurs passionnés avec qui il a œuvré dans le domaine dès son jeune âge. Une longue feuille de route qui lui a permis de devenir, le 21 juillet 2021, copropriétaire, avec sa conjointe, du RBMT et de l’édifice qui l’abrite.

Au fil des ans, il a accompli toutes les tâches que comporte le métier.

« J’ai débuté à 14 ans à éplucher des patates et à laver de la vaisselle. Tâches que j’ai accomplies pendant deux ans avant de débarrasser les tables et les nettoyer comme « Busboy » », explique l’homme d’affaires.

« Par la suite, intéressé par le service aux tables, je me suis retrouvé serveur pour les petits déjeuners. Un quart de travail pas trop compliqué qui nous permet d’apprendre à travailler. Sans oublier qu’on exécute nos tâches avec des serveuses d’expérience », raconte le restaurateur.

En 2000 Sébastien Rodrigue se retrouve à Québec. Il y travaille dans des banquets, bistros et des restaurants tout en poursuivant des études au Baccalauréat en administration de l’Université Laval.

La passion du vin

Sa passion pour les vins lui ouvre d’autres portes.

« En 2008, à la fin de mes études, j’ai accepté un emploi dans une institution financière.   Même si j’avais le « vouloir », ce chemin ne correspondait pas à mon profil. » Avant de retourner dans la restauration comme sommelier au restaurant l’Initiale qui faisait partie de la prestigieuse bannière Relais & Châteaux.  Avoir eu la chance de travailler dans un des plus prestigieux établissements du Québec a été une sorte de concrétisation.

Sa carrière l’amène, par la suite, à devenir aide-sommelier au Bar & Bœuf dans le Vieux-Montréal. Toutefois son désir de parfaire ses connaissances le retourne sur les bancs de l’école. Il s’inscrit à la Maîtrise en Gestion des opérations de l’Université Laval.

La fibre entrepreneuriale

Avant de devenir propriétaire du RBMT, Sébastien Rodrigue accepte un mandat comme représentant pour le Vignoble de l’Orpailleur et se fait offrir par cinq autres vignobles québécois un mandat de représentant ce qui représente six vignobles du Québec.   De plus, il travaille pour une agence de vin d’importation privée, expériences de travail qui vont changer sa vie.

« En 2019, Un de mes clients à Alma m’a proposé de m’établir dans le secteur pour finalement, trois ans plus tard, acheter le RBMT. »

Surprises de départ

Le saut en affaires ne s’est pas fait sans difficultés. Même si le RBMT jouit d’une réputation extrarégionale légendaire, des surprises de taille l’attendaient.

« On connaissait ces « tuiles », mais il fallait procéder. Des équipements vétustes nous ont obligés, dans les trois premiers mois d’opération à investir l’équivalent d’un an au chapitre de l’entretien et des réparations. Il fallait donner un grand coup », affirme-t-il.

D’autres priorités sont sur les tables à dessin. Pour augmenter la rétention des cuisiniers, des travaux dans les cuisines sont prévus

« C’est un projet à court terme. Il faut les refaire à neuf avec un nouveau design qui offre un bel environnement de travail à nos employés. »

L’efficacité énergétique du bâtiment et des transformations locatives des autres espaces font partie des projets des propriétaires. Toutefois, le restaurant demeure un incontournable.

« Il n’y a rien qui change au RBMT. Nous assurons la continuité avec le goût de s’ajuster à notre clientèle tout en permettant à notre personnel d’être plus créatif. On veut amener le restaurant plus loin avec des vins et des produits nouveaux », conclut Sébastien Rodrigue.

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