Alors que la saison de motoneige approche, le Club de motoneigistes Lac-Saint-Jean met les bouchées doubles pour préparer ses sentiers. Mais malgré les efforts des bénévoles, le président Daniel Simard reconnaît que les défis se multiplient, notamment en ce qui concerne les droits de passage.
« Présentement, on met beaucoup d’énergie dans la préparation des sentiers en vue de la prochaine saison. On avait des réparations et des ajustements à faire, explique-t-il. Mais on fait encore face cette année à un problème majeur concernant la perte de droits de passages. »
Le club doit jongler avec plusieurs situations délicates, particulièrement dans les secteurs du rang Scott à Alma, de Sainte-Monique et de Lac-à-la-Croix.
« On est en cheminement pour trouver des solutions, mais dans ces secteurs, on n’a aucune option disponible pour faire des contournements. Éventuellement, on ne pourra pas tous les régler, et on risque de devoir couper des portions de sentiers. »
Appel à l’aide
Daniel Simard profite de l’occasion pour lancer un appel clair à la MRC du Lac-Saint-Jean-Est.
« Il serait grand temps que la MRC s’implique sérieusement à nous aider dans le dossier des droits de passages. C’est une patate chaude, ils ne veulent pas trop s’impliquer, mais pour nous, c’est primordial, tout passe par là. »
Le président compare la situation avec celle des MRC voisines, où le soutien est bien plus marqué.
« La MRC du Fjord remet 120 000 $ chaque saison pour aider son club, celle de Saguenay, 200 000 $. Nous, on a 0 $. »
Malgré tout, le président garde le moral grâce à la solidarité des membres.
« Par chance qu’on a le support de beaucoup de bénévoles qui mettent des centaines d’heures et beaucoup d’efforts chaque saison. Sans eux, ça ne serait pas comique. On serait dans une très mauvaise situation. »
Diminution dans la vente de droits d’accès
La première période de prévente de droits d’accès, qui s’est terminée le 31 octobre, reflète une tendance à la baisse.
« Comme la tendance provinciale est à la baisse de 5 %, on remarque une baisse similaire aussi de notre côté », mentionne le président.
« Ce n’est pas inquiétant, mais c’est désolant, surtout parce que ce sont souvent ces 5 % de membres en plus qui nous permettent d’aller chercher du financement supplémentaire. »