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Ginette Sirois veut remettre de l’ordre à la mairie de Desbiens

Yohann Harvey Simard
Le 27 septembre 2023 — Modifié à 07 h 05 min le 27 septembre 2023
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

La mairie de Desbiens pourra probablement compter sur au moins deux candidats lors de ses prochaines élections municipales. S’ajoutera à la potentielle candidature de Gerry Desmeules, celle de Ginette Sirois, une citoyenne bien décidée à remettre de l’ordre dans la municipalité.

Selon la résidente de Desbiens, anciennement directrice du Cégep de Chicoutimi, c’est avant tout les finances qui demandent d’être remises sur pied.

« Ce n’est une cachette pour personne, la situation financière de la Ville est préoccupante », dit celle qui cumule 36 ans d’expérience en gestion.

Ginette Sirois cite notamment l’exemple d’une taxe spéciale appliquée à partir de cette année visant à compenser le déficit engrangé dans le cadre de la construction du dôme de Desbiens en 2020. Selon elle, le projet n’a pas été mené adéquatement sur le plan financier.

« La Ville n’a pas fait de règlement d’emprunt pour financer le projet, alors que la règle de base dans le monde municipal, c’est de demander un règlement d’emprunt avant même de dépenser un seul dollar. C’est une obligation, c’est une règle financière pour s’assurer qu’on ne fait pas n’importe quoi. »

Résultat, la construction du dôme a laissé un trou de plusieurs centaines de milliers de dollars dans le budget de la municipalité, obligeant celle-ci à imposer une taxe spéciale aux citoyens.

Si elle est élue, Ginette Sirois affirme qu’elle s’affairera d’abord à « stopper l’hémorragie » budgétaire afin que le recours à une telle taxe ne soit plus nécessaire.

Plus de transparence

L’intérêt de Ginette Sirois pour la chose municipale ne date pas d’hier. Préoccupée par certains dossiers, elle s’est mise à assister aux séances du conseil de Desbiens il y a trois ans.

« Je me demandais où la Ville de Desbiens s’en allait, quels étaient les objectifs, la vision. Alors, j’ai commencé à poser des questions. »

Or, elle dit souvent n’avoir obtenu que des réponses partielles à ses interrogations. Bien qu’elle précise ne jamais avoir senti « de mauvaise volonté », elle a pu constater une certaine opacité au sein du conseil.

« C’est d’ailleurs un autre aspect qui me tient à cœur, la transparence. Quand on est un conseil de ville, ou une municipalité, on joue directement dans le portefeuille des contribuables, donc ils ont droit d’en savoir plus sur les décisions qui sont prises. »

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