La radio traditionnelle laisse de moins en moins de place aux sports, et cela, depuis maintenant plusieurs années. Si vous êtes vieux comme moi, vous avez peut-être connu la guerre des tribunes téléphoniques à l’ère de CJMT et CKRS sur la bande AM. À l’époque, dans un petit milieu comme la région, 2 stations parlaient de sports entre de 15 h 30 à 17 h. Telles les stations AM, les nombreuses tribunes téléphoniques de sports ont tranquillement disparu. Il y a de cela quelques années, le roi du soir, Ron Fournier finissait par accrocher son micro. Bien que CKAJ à Jonquière offre toujours son émission sportive, il s’agit vraiment d’un cas unique en son genre, le dernier des mohicans !
Cet automne, je constate que la quête d’amateurs de sports québécois se joue maintenant sur le Web. Le podcast de Mathias Brunet et Simon Boisvert portant sur les espoirs de la LNH connait un succès monstre. Remercié par BPM sports, Martin Lemay s’est lancé dans un retour à la maison sur YouTube et il attire plus de 3 000 téléspectateurs en direct. Tony Marinaro, qui fait déjà du podcast en anglais, se lance dans le francophone avec une offre quotidienne de 10 h à midi. La station BPM Sports de Montréal, présentement en processus de vente, diffuse également sur You Tube et la vaste majorité de son auditoire ne passe plus par le FM. Les chiffres de l’émissions Laraque/Gonzalez sont excellents.
Si on ajoute à cela que la plupart des réseaux radiophonique majeurs ont déjà des balados et que Louis Morissette s’est lancé dans une plateforme sportive, ça commence à faire beaucoup ! Si vous vous débrouillez en anglais, vous avez déjà l’embarras du choix pour la NFL, F1 et autre. Comme dans n’importe quels autres business, ceux qui réussiront à générer des revenus vont survire. D’ailleurs, saviez-vous que je dois ma carrière au format « podcast » alors qu’en 2008, alors qu’on appelait ça de la « radio internet », j’avais lancé Édition Sport avec un certain succès. Il me semble d’ailleurs que je serais dû pour faire un podcast, revenir aux sources. Pourquoi pas avec un chum qui est un nouveau retraité ? À suivre !
En terminant, merci à tous ceux qui ont participé à la 13 édition de la petite randonnée du gros Dickey. 94 500$, c’est de l’argent en ta ! Saviez-vous qu’en 2019, nous avions fait une édition printanière au Lac St-Jean ? Freiné dans mon élan lors de la pandémie, j’ai le goût de vous faire revivre ça au printemps. Ça vous dit ?