Samedi, 27 juillet 2024

Sports

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Classification internationale

Une nouvelle grande étape de franchie pour Alisson Gobeil

Janick Émond
Le 05 février 2024 — Modifié à 15 h 29 min le 05 février 2024
Par Janick Émond - Journaliste

C’est une autre grosse étape qu’a franchie la fin de semaine dernière la paranageuse Alisson Gobeil. L’Almatoise était du côté de la Grande-Bretagne afin d’obtenir sa classification internationale.

Cette classification avait lieu durant les Séries mondiales de natation, en Grande-Bretagne.

Classée dans la catégorie S5 en raison de son handicap, Alisson devait nager une épreuve de 200m afin de maintenir sa classification, ou la voir être ajustée.

Au terme de la fin de semaine, elle a réussi à maintenir sa classification en S5, ce qui est une excellente nouvelle pour elle.

« Lors d’une classification, l’objectif des athlètes est de démontrer qu’ils appartiennent encore à la même classe, ou à une classe inférieure. C’est donc dire que leur condition physique aurait régressé. Ça peut paraitre ironique, mais tu ne veux pas être augmenté de catégorie dans ce contexte-là, puisque ça veut dire que tu affronterais en compétition de meilleurs athlètes, des athlètes avec des handicaps moins graves », explique son conseiller et ex-entraineur, Michel Bérubé.

Cette classification en S5 sera bonne pour les deux prochaines années.

« Je donnais l’exemple à sa mère. C’est comme si Alisson était déjà repêchée par les Canadiens de Montréal. Et cette classification pour deux ans, c’est comme si elle venait de signer un contrat et que là est pouvait enfin jouer. »

 Des portes s’ouvrent donc pour la paranageuse, qui peut maintenant espérer participer aux Championnats du monde de 2025.

Elle pourra même participer aux essais pour les Jeux paralympiques de 2024.

« Les Jeux paralympiques de 2024 sont encore le gros objectif d’Alisson dans les prochains mois. Même si ses chances de faire l’équipe sont minces, c’est une expérience incroyable qu’elle vivra. Et en fonction des résultats lors des essais, elle saura où elle est rendue dans son cheminement et sa progression. Et lorsqu’elle y retournera et qu’elle aura de grandes chances de faire l’équipe canadienne, elle aura déjà vécu cette expérience et ne croulera pas sous le stress. »

 

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