Chaque soir, à 19 h 15, des marcheurs se donnent rendez-vous à l’école Goyer, à Alma. L’initiative est portée par Nicolas Claveau, un athlète local atteint de l’Ataxie de Charlevoix-Saguenay, qui a choisi de transformer une activité simple en un projet collectif de sensibilisation à la santé.
Depuis le 14 août, il organise une marche de 1,5 km, d’une durée d’environ 30 minutes.
« Ça équivaut à environ 10 000 pas, soit le nombre de pas que tout le monde devrait faire chaque jour », précise-t-il.
L’activité se tient beau temps, mauvais temps, et se poursuivra jusqu’au 31 octobre.
Son objectif dépasse la simple mise en forme. À travers ces marches, il souhaite inciter la population à réfléchir à ses habitudes de vie.
« Je veux démontrer aux jeunes et aux adultes l’importance de la saine alimentation et du sport. C’est aussi une occasion de discuter ensemble, de partager des trucs et de s’encourager. »
Pour Nicolas Claveau, la nutrition est un élément central de son mode de vie.
« J’accorde une très grande importance à la bonne alimentation. Je veux partager mes connaissances à ce sujet et montrer qu’on peut faire des choix plus sains au quotidien. »
Participation
Jusqu’à présent, entre deux et huit personnes l’accompagnent chaque soir, principalement des jeunes. Nicolas Claveau espère toutefois que l’activité gagne en popularité auprès des familles.
« J’aimerais que les parents embarquent aussi. Ce serait une belle activité familiale et, en même temps, le message aurait plus d’impact. »
Pour stimuler l’intérêt, des prix de présence sont remis aux marcheurs réguliers. De plus, un événement spécial est prévu à l’Halloween.
« Je vais concocter des bonbons avec du sucre naturel, pour montrer qu’il existe des alternatives plus saines. Ce sera aussi une façon de parler des causes de la carie », ajoute-t-il.
Chaque marche est aussi un moment pour parler de motivation. Discipline, détermination et persévérance figurent parmi les thèmes chers à l’athlète.
« Pour réaliser ses rêves, ses défis et ses objectifs, il faut de la constance et du travail. C’est ce que j’essaie de transmettre aux participants. »
Si le projet connaît un bon accueil à Alma, il pourrait s’étendre ailleurs dans la région.
« Une amie infirmière à Normandin envisage de lancer une marche semblable. Si ça démarre, j’aimerais aller y participer. »
Les marches se poursuivent chaque soir jusqu’à la fin octobre.
« Ne soyez pas gênés, venez participer. C’est plaisant, ce n’est pas long, et on repart avec plus de connaissances sur la nutrition », lance Nicolas Claveau.